Observatoire de la féminisation des armées

Publié le par Les amis de la Flottille 4F

Les échanges entre des élèves de seconde du Lycée de Berck et les marins de la Flottille 4F avaient pour thème : l'intégration des femmes dans l'armée.

Voici donc un communiqué qui tombe à point :

Femmes militaires : 
principaux résultats du rapport de
l'observatoire de la féminisation (octobre 2006)

L'observatoire de la féminisation rattaché à la DFP et animé par l’observatoire social de la défense (SGA/DFP/OSD) vient de diffuser sur le site internet du ministère de la défense (www.defense.gouv.fr/sga) rubrique "enjeux défense > politique RH", un document de référence rassemblant de nombreuses données sur les femmes militaires : historiques, juridiques, socio-démographiques, bibliographiques…

L’armée française, l’armée la plus féminisée d’Europe

Aujourd’hui, les femmes représentent près de 14% des effectifs militaires, soit 2 fois plus qu’il y a 10 ans et 19% des recrutements. Le taux de féminisation varie cependant selon les grades et les armées. Si les femmes représentent 17,6% des militaires du rang et 13,8% des sous-officiers, elles sont maintenant 9,5% parmi les officiers et 5,2% parmi les officiers supérieurs. Le service de santé (46,3%) et l’armée de l’air (19%) demeurent les armées les plus féminisées devant la gendarmerie (12,6%), la marine (11,3%) et l’armée de terre (9,6%).
Si toutes les spécialités sont ouvertes aux femmes (exception faite des emplois de sous-officiers de la gendarmerie mobile et de sous- mariniers), elles ne sont pas féminisées dans le mêmes proportions. Ainsi, par exemple, les femmes sont beaucoup plus représentées dans la GRH ou la santé que dans des spécialités comme l’infanterie, les fusiliers marins, la sécurité ou encore la mécanique.

Des femmes militaires de plus en plus nombreuses en opérations extérieures (OPEX)

Aujourd’hui, l’envoi des femmes en missions extérieures ou leur embarquement ne repose plus sur leur seul volontariat comme c’était le cas notamment dans la marine jusqu’en 1999. Ainsi, les femmes sont plus nombreuses qu’en 1999 à être parties en OPEX : au sein de l’armée de terre, près de la moitié d’entre elles y ont servi au moins une fois au cours de leur carrière et 32% des femmes dans la marine ont embarqué au moins une fois.

Une origine et un conjoint souvent militaires

Le milieu d’origine apparaît comme un facteur important dans le choix de s’engager pour une femme, près d’une sur deux (48%) appartenant en effet à une famille composée d’au moins un militaire (famille élargie aux parents, conjoint ou tout autre membre de la famille).
Parmi celles vivant en couple, près de 75% ont un conjoint qui est ou a été militaire, généralement servant dans la même armée et, dans 2 cas sur 3 (71%) au sein de la même catégorie hiérarchique.

Contacts
OSD/ observatoire de la féminisation
CDT Lantoine :Tél 01 45 52 81 75
Courriel internet :
dfp-osd@sga.defense.gouv.fr

Source : www.defense.gouv.fr

Publié dans Divers

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article